Gamekult

Gamekult.com est une référence incontournable dans le monde du jeu vidéo francophone. Fondé en décembre 2000 par Kévin Kuipers et Clément Apap, ce site web s'est imposé au fil des années comme une source d'information privilégiée pour les joueurs exigeants.

Une histoire marquée par la passion du jeu vidéo

Depuis ses débuts, Gamekult s'est distingué par une approche journalistique rigoureuse et approfondie. Loin de se contenter de résumer les communiqués de presse, la rédaction de Gamekult s'attache à décrypter les mécanismes de l'industrie du jeu vidéo, à analyser les jeux sous tous leurs angles et à proposer des contenus originaux et de qualité. Cette démarche a rapidement séduit un public averti, en quête d'une information plus nuancée et moins superficielle que celle proposée par d'autres médias.

Un contenu riche et varié

Le site propose une large gamme de contenus, allant de l'actualité pure et dure aux dossiers thématiques en passant par les tests de jeux, les previews, les interviews de développeurs et les reportages sur les événements de l'industrie. Gamekult couvre l'ensemble du spectre vidéoludique, des jeux indépendants aux blockbusters, en passant par les jeux rétro et les jeux mobiles.

Les tests de jeux sont particulièrement appréciés des lecteurs, car ils se distinguent par leur exhaustivité et leur honnêteté. Les journalistes de Gamekult ne se contentent pas de décrire les qualités d'un jeu, ils analysent également ses défauts et n'hésitent pas à émettre des critiques constructives. Cette approche a permis à Gamekult de se forger une solide réputation d'indépendance et de sérieux.

Une communauté active

Au-delà de son contenu éditorial, Gamekult a su fédérer une communauté de joueurs passionnés, qui participent activement à la vie du site en laissant des commentaires, en participant à des forums de discussion et en créant du contenu utilisateur. Cette communauté joue un rôle essentiel dans la dynamique du site, en apportant son expertise et en permettant aux lecteurs d'échanger leurs impressions sur les jeux.

Des évolutions récentes

Ces dernières années, Gamekult a connu plusieurs évolutions. Le site a ainsi développé une offre vidéo importante, avec des émissions en direct, des reportages et des vidéos de gameplay. Gamekult a également lancé un abonnement payant, offrant un accès à des contenus exclusifs et sans publicité.

Malgré ces évolutions, Gamekult est resté fidèle à ses valeurs fondatrices : l'indépendance, la rigueur et la passion du jeu vidéo. Le site continue d'être une référence pour tous ceux qui souhaitent aller plus loin dans leur compréhension de cet univers complexe et passionnant.

Un modèle économique en question

Il est important de noter que Gamekult a fait face à des défis économiques ces dernières années. En 2022, le site a été racheté par Reworld Media, ce qui a entraîné le départ d'une grande partie de la rédaction. Cet événement a suscité de vives inquiétudes quant à l'avenir de Gamekult et à sa capacité à maintenir son niveau d'exigence éditoriale.

En conclusion

Gamekult est bien plus qu'un simple site d'actualité sur les jeux vidéo. C'est un véritable média qui a su se faire une place dans le paysage médiatique français grâce à la qualité de ses contenus et à la passion de ses équipes. Malgré les difficultés rencontrées récemment, Gamekult reste une référence pour tous les amoureux du jeu vidéo.
Gamekult
Adresse https://www.gamekult.com/
Propriétaire Reworld Media
Rédacteur en chef Kelma
Lancement 1er décembre 2000
Langue Français
Pays France
État actuel Actif
Jeux testés 25

Tous les tests de Gamekult

Romancing SaGa 2: Revenge of the Seven couverture
70%
Note originale : 7 / 10
Romancing SaGa 2: Revenge of the Seven
Note originale : 7 / 10
70
Malgré une présentation visuelle dont il sera aisé de déplorer l'aspect générique (et parfois si vide...) couplée à un scénario si peu étoffé par rapport au contenu originel, Romancing SaGa 2 : Revenge of The Seven se démarque par un excellent système de combat, à des lieues des qualités austères du matériau d'origine. Les ajouts sont nombreux et justifient largement cette réinvention qui ne manquera pas de combler les amateurs d'affrontements stratégiques au tour par tour. Le parallèle avec la précédente contribution de l'équipe responsable de ce projet nous apparait inévitable : si ce nouveau remake a une carence criante en charme et en audace, il la comble avec la profondeur et l'addictivité de ses systèmes, à l'instar d'un certain Trials of Mana.
Test réalisé par DocSavage
Publié le : 23/10/2024
Neva couverture
90%
Note originale : 9 / 10
Neva
Note originale : 9 / 10
90
Quatre heures. C'est le temps qu'il faut à Neva pour nous montrer toute sa qualité visuelle et sonore. Dans la pure lignée de Gris, le nouveau jeu de Nomada Studio lui est supérieur avec une richesse graphique et de couleurs plus poussée, une intrigue moins vague et des enjeux plus forts. Une oeuvre de composition graphique exceptionnelle qui fait totalement oublier les ridicules défauts du jeu : une exploration encore trop simple et des combats qui manquent parfois de lisibilité.
Test réalisé par Kelma
Publié le : 14/10/2024
Diablo IV: Vessel of Hatred couverture
60%
Note originale : 6 / 10
Diablo IV: Vessel of Hatred
Note originale : 6 / 10
60
Paradoxale petite merveille incapable de provoquer l'émerveillement, Vessel of Hatred ne sera pas la révolution attendue. Si, au niveau technique, le premier DLC majeur pour Diablo IV est (presque) inattaquable, sur le fond, VOH appelle plusieurs mises à jour à venir, ne serait-ce pour revoir un équilibrage assez bancal, qui place le joueur dans la peau d'un Gros Bill en quelques heures. Le Sacresprit est un monstre de guerre, taillé pour en découdre, et si le but de Blizzard était de vous mettre en position de surpuissance, le test est réussi. Toutefois, il est dommage de devoir attendre le endgame pour atteindre un challenge stimulant. Reste que les plus anciens roublards seront forcément touchés par le fait de remettre les pieds à Kurast, mais la nostalgie ne suffira pas à motiver un achat spontané. Qu'on ne s'y trompe pas : Vessel of Hatred est un bel ajout au contenu de Diablo IV, cependant, pour qui a suivi le défilé des saisons de D4, il restera une extension et non pas une révolution, contrairement à ce qu'ont pu être Lord of Destruction et Reaper of Souls en leurs temps. Et on reste pantois face à ce mur final, incompréhensible pour un DLC doté d'une telle ambition sur le papier.
Test réalisé par Kyujilo
Publié le : 08/10/2024
Dragon Ball: Sparking! Zero couverture
60%
Note originale : 6 / 10
Dragon Ball: Sparking! Zero
Note originale : 6 / 10
60
Malgré une générosité de contenu inégalée qui sait flatter les passionnés, Dragon Ball : Sparking Zero se destine, plus que jamais, aux soirées endiablées entre copains et pas grand-chose d'autre malgré l'arrivée bienvenue des combats en ligne. De l'ergonomie passéiste au mode Histoire complètement déséquilibré sans compter la caméra anarchique, Spike Chunsoft n'a pas voulu (ou pu ?) corriger les écueils repérés lors de nos premiers contacts, livrant une copie éminemment sympathique mais néanmoins brouillonne dans la forme. Relire l'histoire du bœuf et de la grenouille.
Test réalisé par Cael
Publié le : 08/10/2024
Metaphor: ReFantazio couverture
80%
Note originale : 8 / 10
Metaphor: ReFantazio
Note originale : 8 / 10
80
Par ses modifications salvatrices côté gameplay (notamment au niveau des combats, plus addictifs que jamais) et sa direction artistique flamboyante, Metaphor : ReFantazio avait vocation à s'imposer comme une grande épopée. Ce qu'il réussit à être malgré ses défauts, finalement. Mais n'étant pas capable de s'affranchir totalement de ses bases, le Studio Zero renouvelle cette sempiternelle structure arythmique qui causait déjà tant de torts à Persona 5. Les moments intéressants le sont dans des proportions dantesques, mais leur nature sporadique, entrecoupée de parlote et de longs instants à combler les trous par des activités superficielles, les empêchent de conserver leur impact au fil du temps. Même s'il n'est pas minime, il s'agit heureusement du principal défaut de ce Metaphor : ReFantazio, qui saura sans aucun doute convaincre les amateurs les plus patients, pour peu qu'ils aient du temps devant eux. S'il fallait saluer une chose, ce serait évidemment les risques artistiques pris par l'équipe de développement, qui tient avec ce jeu sa proposition la plus audacieuse.
Test réalisé par DocSavage
Publié le : 07/10/2024
Silent Hill 2 Remake couverture
70%
Note originale : 7 / 10
Silent Hill 2 Remake
Note originale : 7 / 10
70
Qui l'eût cru ? Bloober Team réussit finalement à conjurer le mauvais sort. Silent Hill 2 est une relecture fichtrement bien troussée de l'original qui épate par la sensibilité de ses acteurs et la qualité impressionnante de ses animations faciales. Parce que oui, si l'on aime Silent Hill, c'est d'abord pour l'aspect psychologique, notre attachement à ces personnages irréels et qui semblent pourtant si proches de nous dans leurs énormes travers, dans leurs passions dramatiques et leurs échecs moraux. Si les vétérans trouveront légitimement à redire sur l'ambiance de certaines scènes, un peu moins maîtrisées, ou bien la facilité déconcertante par comparaison, il reste que ce nouveau voyage au cœur de l'horreur prend soin de renouveler chaque séquence avec des idées fraîches pour justifier sa propre existence. Une œuvre compagnonne intéressante qui n'égale pas toujours son aînée, mais n'a pas à rougir pour autant.
Test réalisé par Cael
Publié le : 04/10/2024
Caravan SandWitch couverture
60%
Note originale : 6 / 10
Caravan SandWitch
Note originale : 6 / 10
60
Du côté visuel et sonore, Caravan Sandwitch remplit tout ce que l'on attendait de lui. L'univers post-apo fonctionne admirablement bien et les inspirations sudistes donne une ambiance hors des sentiers battus. Si le monde modeste de Cigalo reste agréable à explorer, grâce à un van multifonction, on regrette les quelques allers-retours qui nous sont imposés. Mais c'est surtout le rythme de la trame principale qui attend la dernière heure pour devenir vraiment captivante qui tire le jeu vers le bas, alors que les quêtes secondaires sont presque plus marquantes.
Test réalisé par Kelma
Publié le : 30/09/2024
The Legend of Zelda: Echoes of Wisdom couverture
70%
Note originale : 7 / 10
The Legend of Zelda: Echoes of Wisdom
Note originale : 7 / 10
70
Pour sa première aventure en solitaire, la princesse Zelda nous offre une expérience convaincante, avec un scénario certes classique, mais un univers riche. Si les premières heures sont enchanteresses et qu'on retrouve la permissivité et l'incitation à être créatif de Breath of the Wild, le jeu tombe hélas dans des automatismes qui mettent à mal tout cet aspect là, nous ramenant vers une expérience plus classique. Ce The Legend of Zelda : Echoes of Wisdom est un hybride intéressant à mi-chemin entre le Zelda nouvelle formule et des épisodes plus traditionnels. Et si tout n'est pas parfait, on ne peut que saluer la volonté de renouveler encore et toujours la boucle de gameplay d'une licence qui a désormais 38 ans.
Test réalisé par Kelma
Publié le : 25/09/2024
NBA 2K25 couverture
70%
Note originale : 7 / 10
NBA 2K25
Note originale : 7 / 10
70
Une défense toujours plus fine, une attaque optimisée avec un nouveau système de tir, mais surtout une Ville qui perd beaucoup en superficie, NBA 2K25 revient au basket dans toutes ses formes. Moins de fioritures, plus de jeu et si tout n'est pas parfait, on a tout de même l'impression que les choses s'affinent. C'est en tout cas l'opus le plus accessible depuis bien longtemps pour les nouveaux joueurs, même si le mode General Manager reste encore très abrupt. Et on n'oublie pas de continuer de pointer du doigt le modèle économique des VCs, qui devrait s'en tenir au mode MyTeam dans un monde totalement utopique.
Test réalisé par Kelma
Publié le : 23/09/2024
The Plucky Squire couverture
80%
Note originale : 8 / 10
The Plucky Squire
Note originale : 8 / 10
80
The Plucky Squire (ou Vaillant Petit Page) est avant tout un concept attirant. Celui d'une aventure enfantine qui nous fait passer d'un livre de conte au monde réel avec un gameplay interconnecté et le contrat est rempli par All Possible Futures. Le studio s'est donné les moyens de ses ambitions, avec une direction artistique magnifique, une utilisation du quatrième mur fine, tout en gardant une histoire simple comme on en trouverait dans un livre pour enfants. On regrettera une prise par la main un petit peu trop insistante qui n'était pas forcément nécessaire, le jeu étant bien assez clair dans ses mécaniques. Ça reste une courte aventure parfaite pour un·e jeune joueur·euse, ou un adulte curieux d'une expérience intéressante en termes de game design.
Test réalisé par Kelma
Publié le : 17/09/2024
Age of Mythology: Retold couverture
80%
Note originale : 8 / 10
Age of Mythology: Retold
Note originale : 8 / 10
80
Pour les nostalgiques d'Age of Mythology, cette version Retold s'impose sans difficulté comme un indispensable, avec des changements de gameplay suffisamment impactants qui ne viennent pas pour autant bouleverser les fondations. Le plaisir d'apprendre à maîtriser les subtilités de chaque peuple est toujours palpable et le seul gros défaut notable résidera dans le manque de modernisation du mode campagne. À moins d'avoir un attachement particulier et nostalgique aux aventures d'Arkantos, passer la moindre cinématique va très vite devenir un automatisme. On comptera énormément sur la communauté pour faire vivre ce RTS culte remis au goût du jour sur le long terme.
Test réalisé par Kelma
Publié le : 07/09/2024
Astro Bot couverture
80%
Note originale : 8 / 10
Astro Bot
Note originale : 8 / 10
80
Jeu, set et match pour la Team Asobi qui impose enfin Astro Bot comme le petit prince des jeux de plateformes 3D modernes avec un titre largement accessible, bourré de malice et constellé de références, avec un grand sens du détail dans la mise en scène. Cet idéal platonique s'arrête cependant aux frontières du gameplay qui, bien que léché à tous points de vue, reste légèrement limité en termes de mécaniques, ce qui empêche la mascotte d'atteindre les sphères suprêmes du genre. Faut-il sauter cette rare exclusivité PS5 pour autant ? Non, bien sûr que non. Astro Bot est une grosse cure de vitamines pour cette génération morose ; un remède contre le catastrophisme ambiant qui démontre, si besoin était, que soigner sa copie avec une vision claire reste tout bêtement la meilleure façon d'enchanter son audience. Reste à voir si le public suivra, mais on parie volontiers sur un joli succès populaire d'ici Noël. Ce serait mérité.
Test réalisé par Cael
Publié le : 05/09/2024
Star Wars Outlaws couverture
70%
Note originale : 7 / 10
Star Wars Outlaws
Note originale : 7 / 10
70
Sur le papier, Star Wars Outlaws a tous les outils pour devenir un jeu culte au sein de la franchise, loin du sempiternel équilibre de la Force et de ses prosélytes en robes de bure. Jamais l'univers de Georges Lucas n'avait été aussi vivant avant d'être une icône fondatrice de nos mythes pop-culturels. Mais si les aventures de Kay Vess donnent beaucoup de corps aux différentes planètes traversées, Ubisoft Massive n'a clairement pas eu suffisamment de temps pour corriger les aspérités de sa copie, entre sa brochette de bugs impactants au lancement ainsi que d'autres problèmes de structure plus fondamentaux (sur la dissonance ludo-narrative par exemple). D'où un ressenti doux-amer face à ce projet particulièrement ambitieux, qui repousse assurément les contours du monde ouvert ubisoftien avec son incroyable densité d'interactions, malgré son aspect « canard boiteux » ; un marginal à gros potentiel, pas toujours présentable, mais qui garde bon fond. L'esprit Han Solo, peut-être ?
Test réalisé par Cael
Publié le : 26/08/2024
Rise of the Ronin couverture
60%
Note originale : 6 / 10
Rise of the Ronin
Note originale : 6 / 10
60
Rise of the Ronin tient ses promesses : celle de délivrer un monde ouvert dans le Japon du 19è siècle, avec une narration à embranchements. On ne s'attendait seulement pas à ce que la Team Ninja se contente du strict minimum syndical. À l'exception du système de combat toujours prenant et d'un joli dépaysement scénique, toutes ces grandes nouveautés ne tiennent qu'au superficiel, sans penser un instant à se démarquer des modèles déjà existants et éculés par la concurrence, quitte à perdre ce qui fait la marque du studio japonais depuis deux décennies. Moins un jidai-geki interactif qu'une fable sur le danger de courir toujours derrière la dernière mode. À bon entendeur.
Test réalisé par Diogo
Publié le : 21/03/2024
Dragon's Dogma II couverture
90%
Note originale : 9 / 10
Dragon's Dogma II
Note originale : 9 / 10
90
Par son absence de conformisme aux standards habituels du genre et sa radicalité assumée, Dragon’s Dogma 2 risque bien de rencontrer un sort similaire à son illustre et trop méconnu prédécesseur : discours panégyriques de la part d’amateurs susceptibles de déceler la passion, le souci du détail, le respect du joueur mis en exergue par l’équipe de Capcom responsable d’une telle tentative herculéenne, et rejets sans équivoque d’une frange moins modulable de joueurs habitués à une formule préétablie. S’il apparaîtra évident auprès du lecteur avisé que ce test tend à privilégier la première solution, nul doute qu’une fois de plus, la deuxième pourrait bien être la plus bruyante des deux. Que l’ayatollah se rassure : l’objet de sa passion devrait rester suffisamment confidentiel pour qu’il n’ait pas à la renier. Pour faire clair, Dragon’s Dogma 2 est un saut dans le vide, à la fois de la part de ses développeurs, mais aussi de ses potentiels joueurs : il sera nécessaire de s’y abandonner, d’oublier préconçus et prédispositions pour faire de sa nature triomphante une source d’appréciation de longue, très longue durée.
Test réalisé par DocSavage
Publié le : 20/03/2024
Outcast: A New Beginning couverture
40%
Note originale : 4 / 10
Outcast: A New Beginning
Note originale : 4 / 10
40
Difficile de savoir qui a OutCastré - A New Beginning. Est-ce Appeal Studios qui n'a pas voulu prendre de risque (je n'y crois pas) ou THQ Nordic qui a imposé un cahier des charges de l'open world contemporain, lourd au point d'étouffer Cutter Slade ? La seconde version semble plus crédible. On avoue que si la méthode d'étouffement avait pu fonctionner on aurait été soulagé, tant ce héros d'un autre temps est détestable au possible, vestige d'une ère où les héros tiraient sur tout ce qui bougeaient en donnant de la vanne niveau Grosses Têtes. Et non, il n'y a pas de second degré chez Slade : il décroche la palme du héros le plus désagréable, bête et rétrograde de l'année 2024. Ce "Nouveau Commencement" n'en est pas un : engoncé dans des boucles de gameplay éculées, atrocement buggé, noyé sous les mauvaises idées de structures (obliger les joueurs à se farcir des quêtes Fed Ex pour faire avancer l'histoire, vous êtes sérieux ??), et accompagné par un scénario qui oscille entre le ridicule et le ringard, Outcast a perdu son identité. De leader, Slade est devenu suiveur, voire lanterne rouge. La seule chose qui sauve Outcast ANB de la catégorisation en tant qu'acte de nécrophilie vidéoludique, ce sont ces moments d'émerveillements face à certaines visions d'artistes : des décors splendides qui saisissent au coeur (l'entrée dans la ville de Kizaar, le sommet de Desan), de trop rares instants où on est subjugué par l'étendue du monde. Mais ceux-ci ne durent que quelques minutes, autrement dit rien face aux 25 heures de jeu tristement rythmées par des facepalms et des soupirs blasés.
Test réalisé par Kyujilo
Publié le : 14/03/2024
The Outlast Trials couverture
70%
Note originale : 7 / 10
The Outlast Trials
Note originale : 7 / 10
70
The Outlast Trials est une forme de drogue dure. Pas pour le côté addictif, mais pour le rush des premières prises qui s'assagit un peu trop vite pour la biochimie du sujet, toujours demandeur, mais fatalement un peu déçu par les doses subséquentes. Qu'à cela ne tienne. La folie des premiers instants laisse place à une boucle de gameplay finalement bien rodée qui reste très divertissante à plusieurs, soutenue par des graphismes efficaces et une rotation constante de missions spéciales. The Outlast Trials est une expérience assez singulière dans le paysage actuel et son prix correct mérite qu'on s'y attarde, pour peu que vous ayez un ou deux potes à l'estomac solide, une petite passion pour le die 'n retry et un amour invétéré pour les laboratoires de la Guerre Froide. Prenez juste garde à bien espacer les injections sous peine d'overdose.
Test réalisé par Cael
Publié le : 12/03/2024
Unicorn Overlord couverture
80%
Note originale : 8 / 10
Unicorn Overlord
Note originale : 8 / 10
80
Complexe sans complication, élégant sans grandiloquence, inspiré sans choir dans la contrefaçon, Unicorn Overlord joue comme un funambule avec le fil de la stratégie sans jamais tomber dans le superflu. Tout y est orchestré au diapason, du style visuel si caractéristique du studio, ici accompagné de superbes animations qui lui apportent vie et volupté, à la bande-son formidablement appropriée aux thèmes abordés. Et quel système de combat, si sophistiqué ! Une telle maîtrise aurait probablement mérité un scénario un peu plus en rupture avec les conventions du genre, ce qui aurait certainement permis à Unicorn Overlord de se placer en nouvel aspirant au titre de meilleur tactical japonais depuis… Final Fantasy Tactics ?
Test réalisé par DocSavage
Publié le : 08/03/2024
The Thaumaturge couverture
70%
Note originale : 7 / 10
The Thaumaturge
Note originale : 7 / 10
70
Politique, âpre, rude, mature dans ses thèmes et dans son approche du RPG, The Thaumaturge n'est pas à mettre entre toutes les mains. Je suis resté sonné quelques minutes après en avoir vu la fin, avec une seule envie : me relancer encore une fois dans cette odyssée noire pour la parcourir avec une nouvelle approche. Fool's Theory a définitivement réussi son pari. On a ici affaire à un "grand petit jeu", ce genre de jeu AA qui parvient à transcender son statut de modeste production pour se hisser à la hauteur de grands noms. Ce grâce à une narration brillante, à un folklore finement exploité, à une galerie de personnages d'un charisme redoutable (Raspoutine, ce pourri que l'on adore haïr) et un message humaniste désenchanté - mais toujours amené avec intelligence -, qui viennent soutenir des mécanismes bien huilés. Mécaniques qui craquent parfois aux entournures : la faute à une technique perfectible et à un manque de variété dans ses combats. The Thaumaturge a ce charme discret qui saura séduire les assoiffés de RPG. Sa plus grande force reste cette forte impression que le jeu croit en vous, qu'il croit en vos choix en tant que joueur, et en votre intelligence pour savoir lire entre les lignes. On ne saurait que trop vous inviter à croire en lui. À n'en pas douter, il s'agit là de l'oeuvre d'un futur grand studio, et nous voilà d'ores et déjà rassurés quant à la qualité du travail que les développeurs polonais pourront abattre pour The Witcher Remake.
Test réalisé par Kyujilo
Publié le : 04/03/2024
Arzette: The Jewel of Faramore couverture
60%
Note originale : 6 / 10
Arzette: The Jewel of Faramore
Note originale : 6 / 10
60
De son pari d'offrir au Philips CD-i la suite spirituelle des titres les plus prestigieux de son catalogue, Arzette sort largement vainqueur. Le travail d'émulation est réussi sans pour autant manquer de personnalité propre et ses cinématiques sauront faire rire aux éclats ceux qui se poilaient déjà devant les cabrioles de la petite troupe de Link. Passé cette ambiance unique en son genre, la proposition de Seedy Eye Software ne parvient cependant pas à se démarquer face à la concurrence. Pas tellement la faute à son gameplay, calibré pour le public d'aujourd'hui, mais plutôt de sa structure qui ne prend pas de risque et se contente du minimum, tout en gardant le pire de son modèle.
Test réalisé par Diogo
Publié le : 28/02/2024