Tests de Alone in the Dark (Remake)

La résurrection d'Alone in the Dark se faisait attendre depuis longtemps. Et alors que cette nouvelle exploration des mystères du manoir de Derceto porte le poids des décennies d'innovations dans le survival horror, Pieces Interactive a failli passer à côté de son objectif. En dehors des combats décevants et d'un manque de polish, les joueurs curieux découvriront un récit de folie à l'interprétation magistrale et angoissante, qui pourrait bien être l'étincelle dont Alone in the Dark a besoin pour ressurgir de l'ombre.

Derrière son aventure de puzzles captivante, Alone in the Dark manque d'horreur. Si explorer le manoir de Derceto reste agréable, il est difficile d'éprouver la peur qui est pourtant essentielle à un jeu d'horreur. Cela dit, cela pourrait être un voyage nostalgique pour ceux qui se souviennent de l'original.

Rassemblez-vous, amateurs d'horreur, et serrez fermement vos lampes de poche, car nous nous retrouvons une fois de plus assiégés par des monstres, piégés dans un labyrinthe, face à Alone in the Dark. Un pilier classique du genre du survival horror a refait surface, entièrement repensé.

Alone in the Dark remet la série sur le bon chemin après quelques mésaventures au cours des dix-huit dernières années. La narration inquiétante, les énigmes astucieuses et le cadre intrigant en font une expérience d'horreur véritablement captivante. Certes, le jeu comporte quelques faux pas par-ci par-là avec les séquences de combat et joue la sécurité, mais l'atmosphère intense et la multitude de surprises font de ce titre un retour en forme pour la série de survival horror à l'ancienne.

Il serait plus judicieux de retourner au commissariat de police de Raccoon City ou sur l' USG Ishimura pour percer leurs mystères plutôt que de découvrir ceux du manoir de Derceto.

Tentant de réinventer la série sans dénaturer les inspirations évidentes du titre original, Alone in the Dark pêche par un manque de créativité dans sa narration et par une jouabilité fatigante qui ne sait pas sur quel pied danser.

Dans l'ensemble, Alone in the Dark réussit sa résurrection avec une nouvelle direction que j'apprécie vraiment au fond. L'atmosphère pesante combinée à la mise en scène, l'histoire et le monde détaillé d'un superbe décor des années 1920 m'ont transporté tout au long du jeu. La résolution d'énigmes brille en tant qu'élément central du gameplay dans ce jeu narratif, faisant d'Alone in the Dark un jeu vidéo vraiment compétent, du moins dans ces aspects.
Cependant, je dois râler un peu plus sur le combat. Des fusillades spongieuses, une caméra capricieuse, une maigre variété d'ennemis et une IA parfois stupide gâchent un peu le plaisir du jeu. Cela nécessite une refonte complète pour un deuxième opus, je l'espère. Car la nouvelle édition est une œuvre vraiment réussie dans cette série récemment en crise, et possède des piliers solides dans son histoire, sa présentation et sa résolution d'énigmes, sur lesquels on peut construire un avenir prometteur. Cependant, le studio de développement Pieces Interactive devrait revoir les combats, qui heureusement ne constituent qu'une petite partie de l'ensemble, comme l'a déjà démontré son collègue de genre Resident Evil dans ses spin-offs à la troisième personne.

Alone in the Dark est un remake terriblement médiocre et bourré de problèmes techniques. Si les bugs peuvent être corrigés, le gameplay générique et l'histoire confuse ne pourront jamais être améliorés. On aurait aimé un effort supplémentaire pour inclure le Alone in the Dark original de 1992 en tant que bonus à débloquer, afin d'ajouter de la valeur au jeu, à l'instar de Splatterhouse (2010) qui proposait la trilogie 16 bits ou du remake de Medievil qui offrait le jeu PS1 déblocable.

Malgré ses imperfections par rapport au titre original, Alone in the Dark rend hommage à l'héritage de la franchise en étant le meilleur opus depuis 1992. On y retrouve une utilisation correcte, quoique modeste, de l'univers lovecraftien de la folie. Le jeu bénéficie également d'un excellent décor et d'une histoire énigmatique qui captive du début à la fin, vous laissant l'esprit embrouillé. Une expérience plaisante pour les fans de longue date et les amateurs de survival horror, qu'ils soient néophytes ou aguerris.

C'est rare que je dise ça, mais ce jeu vidéo aurait probablement dû être un film à la place. Honnêtement, c'est ce que j'ai ressenti le plus pendant toute cette expérience. Entre les stars en live-action, la façon dont les cinématiques sont filmées et rythmées, la façon dont le gameplay a semblé presque être un ajout tardif, on a vraiment l'impression qu'ils essayaient à la base de faire un film mais qu'ils ont décidé que ce devait être un jeu.
Cela ne veut pas dire qu'il n'y a rien à apprécier, loin de là ! J'ai vraiment aimé l'écriture et les performances des acteurs, mais cela en dit long sur le fait que je me suis probablement plus amusé à me précipiter pour voir les différences de l'histoire lors d'une deuxième partie en mode facile que lors de ma première partie en mode normal où je devais réellement explorer.

Alors qu'on se réjouit du retour d'un classique du survival horror, Alone in the Dark suit de façon maladroite les tendances modernes du genre qu'il a jadis contribué à créer. S'il parvient la plupart du temps à plonger les joueurs dans un mystère lovecraftien, il est difficile d'ignorer les éléments d'action pas assez aboutis qui servent à relier ces moments d'histoire.

Alone in the Dark est une relecture ambitieuse qui peine à se démarquer des jeux qui l'ont inspiré. Clairement influencé par Resident Evil et The Evil Within dans son ambition d'être un pilier du survival horror, le jeu souffre de combats fades et d'éléments horrifiques timides, l'empêchant de surpasser ses modèles. Malgré cela, une approche originale de l'histoire et un univers fort en valent la peine pour les amateurs d'horreur.

Tandis que les fans inconditionnels de la franchise pourront sans doute apprécier cette nouvelle approche d'une histoire ancienne, Alone in the Dark est un gâchis incohérent sur le plan narratif et fonctionnel, qui frustre plus qu'il ne divertit.

Jodie Comer et David Harbour se délectent de ce reboot diaboliquement sombre d'un classique du survival horror.

C'est vraiment agréable de voir Alone in the Dark revenir en forme, et avec sa propre identité. Après avoir été un tel pionnier, la série a passé tellement de temps à courir après les tendances populaires du genre horrifique et à essayer de plaire au plus grand nombre qu'elle est devenue une pâle imitation d'autres bonnes idées. C'est vraiment plaisant d'avoir un jeu qui va dans sa propre direction, et qui se concentre sur une atmosphère tendue et une narration glaciale plutôt que des frayeurs viscérales. On pourrait dire qu'il est "désuet", mais je préfère penser qu'il s'agit d'un jeu que Stephen King aimerait voir plutôt qu'un énième produit dérivé des scénaristes de Saw.

Alone in the Dark est une adaptation impressionnante du classique de 1992. Il propose des mécaniques de survival horror solides inspirées des derniers Resident Evil, une sélection intéressante d'énigmes et une histoire qui plaira autant aux fans de la première heure qu'aux nouveaux venus.

Alone in the Dark vise juste en proposant des mécaniques de survival horror modernes, mais sombre complètement à cause d'une narration incohérente, d'une direction artistique terne et de choix d'ambiance déconcertants.

Si cette réinterprétation du classique culte de 1992 présente des lacunes sur certains aspects, elle se rattrape par son atmosphère superbe et inquiétante distillée tout au long du jeu, tout en étant une belle déclaration d'amour à l'original.

Malheureusement, Alone in the Dark ne répond pas aux attentes suscitées par son concept prometteur et son héritage. Le jeu propose une expérience médiocre, entravée par des mécanismes de combat médiocres, un récit qui ne parvient pas à exploiter pleinement son potentiel en n'offrant pas de perspectives multiples, et une multitude de problèmes techniques. Bien qu'il offre des moments d'intrigue occasionnels, notamment grâce à ses énigmes et son atmosphère, ceux-ci sont contrebalancés par ses défauts. En conséquence, Alone in the Dark risque de laisser les joueurs déçus et insatisfaits.